Sous le haut patronage de

Monsieur Emmanuel Macron

Président de la République

PARTENAIRE HISTORIQUE D’EMERGING VALLEY DEPUIS SA CREATION LE DEPARTEMENT DES BOUCHES DU RHONE PORTE LA THEMATIQUE BIODIVERSITE

Pourquoi soutenez-vous EMERGING Valley depuis sa création ?

Le territoire des Bouches-du-Rhône constitue depuis toujours un carrefour important entre l’Europe et l’Afrique. Il est une passerelle entre les rives de la Méditerranée, au cœur des échanges entre les deux continents. Nos liens sont une source formidable de création de richesses et de partage d’innovations. Laboratoire d’idées et de technologies, portée par la jeunesse de ses populations, l’Afrique jouit d’une formidable capacité à inventer et d’un fort potentiel de croissance. En permettant de créer des synergies entre l’Europe et l’Afrique et en réunissant dans un même lieu les acteurs de l’industrie numérique des deux continents, Emerging Valley représente des opportunités d’investissement et de développement sur les deux rives de la Méditerranée. Il est donc tout à fait naturel que le Département s’adosse à cet événement depuis sa création et figure comme l’un des principaux partenaires. D’autant plus que ce sommet se penche sur les nouveaux défis auxquels nos territoires sont confrontés comme la préservation de la biodiversité en Méditerranée par exemple.

Martine Vassal

Au lendemain du Congrès mondial de la nature qui s’est tenu à Marseille, qu’est-ce que le Département des Bouches-du-Rhône retient d’un tel événement ?

Partenaire de ce rendez-vous planétaire pour la biodiversité, le Département a vu dans ce congrès une formidable opportunité de renforcer son empreinte pour la préservation de la nature, d’échanger sur son action en faveur de l’environnement et de mobiliser la jeunesse. Les Bouches-du-Rhône constituent en effet un hot spot mondial de la biodiversité, où la nature côtoie des zones fortement urbanisées lui conférant toute sa vulnérabilité. Nous avions donc le devoir de nous appuyer sur ce congrès pour amplifier notre action. Parmi les avancées qui se sont concrétisées à cette occasion, nous avons décidé de porter les aires protégées du territoire à 10% dès 2027. Nous sommes déjà le département français qui abrite le plus grand nombre de sites inscrits sur la liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature, mais nous voulons aller plus loin pour sanctuariser des espaces et protéger la richesse de la faune et la flore.

Le Département s’est engagé sur les sujets de biodiversité depuis les débuts du Sommet, pourquoi vouloir créer des ponts et des coopérations avec l’Afrique en matière de protection de l’environnement ?

Des deux côtés des rives de la Méditerranée, nos territoires doivent faire face à des enjeux gigantesques générés par la crise climatique. Parmi eux, la biodiversité et l’effondrement de nombreuses espèces est une préoccupation commune. La Méditerranée, notre mer commune, berceau des civilisations, qui s’étend sur 24 pays entre Afrique, Europe et Moyen-Orient s’asphyxie. Nous sommes tous concernés et si chaque pays doit jouer un rôle à son échelle et prendre des mesures fortes, c’est ensemble que nous pouvons agir, en échangeant sur nos solutions et nos pratiques et en s’appuyant sur le potentiel que nous offrent les technologies. Ce sera d’ailleurs tout le propos de la plénière portée par le Département le 14 décembre.  “Le temps des Solutions 2.0 fondées sur la Nature : Comment l’Afrique et l’Europe peuvent innover ensemble pour régénérer la biodiversité ? ». Il s’agira notamment de s’arrêter sur les nouvelles inventions, fondées sur la nature, ce que l’on nomme le biomimétisme dont le principe est de s’inspirer du vivant pour imaginer des innovations au service de la biodiversité.

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